.Interview de Laura Rouarch, plusieurs titres de Miss en Bretagne.

 
 
 

Laura Rouarch est agée actuellement de 19 ans.
Elle est née le 15 Octobre 1993, et mesure 1m76.
Elle réside dans le département du Morbihan (56).

 
 
 
 
Laura nous dévoile son parcours avec détails et nous apporte son expérience.
 
 
 
Raconte-nous ton parcours :
 
Mon premier pas dans le monde de la mode a été le concours Elite Model Look France en 2009.
Je me suis donc présentée du haut de mes 15 ans au casting de Nantes. Sur environ 250 filles qui se sont présentées, j’ai été sélectionnée avec 3 autres filles. J’ai donc été qualifiée pour la demi-finale nationale qui a eu lieu à Paris, le 31 août 2009.
Nous étions 66 filles séléctionnées à travers toute la France.
Pour moi, l’aventure s’est arrêtée avant la finale, mais j’ai véçu une expérience unique et inoubliable.
 
 
L’année suivante, ma maman a trouvé un article dans la presse à propos d’un petit comité local qui s’appelle Comité Jean Eveno (du nom de son fondateur, un photographe connu en Bretagne depuis les années 50) et qui recherchait des candidatures pour l’éléction de Miss Morbihan. Ma mère m’a demandé mon avis, et je m’étais jamais posée la question si le monde des Miss pourrait m’attirer.
J’ai réfléchi et je me suis alors lancée en m’y inscrivant.
Je me suis présentée à l’élection de Miss Morbihan, le 3 août 2010, à Larmor Plage (56).
Stressée et voyant toutes ces filles déjà habituées à la scène, je me suis sentie un petit peu perdue.
Je me suis même demandée ce que je faisais ici.
Mon stress est tout de suite tombé dès que l’élection a commencé. J’ai pris énormement de plaisir et j’ai pris cette élection comme une bonne expérience humaine.
A ma plus grande surprise, j’ai décroché mon premier titre de Miss à 16 ans.
J’ai véçu vraiment une très belle surprise d’atteindre la plus haute marche de ce podium.
Ce comité ne faisait partie ni du comité Miss France et ni du comité Miss Prestige National.
D’ailleurs, il n’y avait pas d’élection régionale, donc cela s’arrêtait là pour moi.
 
 
En étant mineure, j’ai débuté quelques séances photos avec des photographes amateurs.
J’ai vite pris goût aux shooting et à l’ambiance qui s’y passe.
Toujours avec bonne humeur et professionalisme, les séances se déroulaient à merveille ; même si au début, j’étais un petit peu intimidée par l’objectif qui se trouvait devant moi.
 
 
Au mois de Janvier 2011, j’ai reçu un message privé sur mon compte Facebook, qui sera être déterminant pour la suite de mon parcours.
Ce message provenait de Laura Maurey (Miss Normandie 2011 et Dauphine de Miss Nationale 2011). D’ailleurs, c’est elle qui a représenté la France à l’élection de Miss Internationale, qui s’est déroulée en Chine.
Dans ce message, j’y ai lu « Bonjour Laura, je me permets de t’envoyer un message car j’ai pu voir quelques photos de toi et je trouve que tu as le profil pour faire les élections de Miss. Est-ce-que cela t’interesserais ? ».
Toute contente, je me suis empressée d’aller faire lire ce message à ma maman pour demander conseil.
Après réflexion, j’ai pris la décision de « démissionner » du Comité Jean Eveno dans lequel j’avais été élue Miss Morbihan 2010, afin de faire mes premiers pas au sein du Comité Miss Prestige National.
J’ai donc commencé ma premiere élection au mois d’Avril 2011, sans succès et sans podium cette fois-ci.
C’était pour moi, un mélange de déception et de satisfaction qui se sont mêlées. Déception car je n’ai pas eu d’écharpe mais satisfaction parce que c’était ma véritable élection avec eux.
Le mois qui suivi, j’ai été appelée pour l’élection de Miss Armorique, élection qui regroupe toutes les filles de la Bretagne et qui est mise en place au profit d’une maladie qui est la Spondylarthrite. De plus, ce concours est associé à des courses cyclistes.
A cette élection, j’ai été élue 1ère dauphine, et j’ai donc eu une immense joie d’avoir ma deuxième écharpe. C’est à cette élection que j’ai rencontré Mme De Fontenay, personnage emblématique des Miss. Ce fut une rencontre très impressionante ; toujours une petite phrase gentille et encourageante. Une grande dame souvent critiquée mais tellement appreciée.
 
 
 

 
 
 
En Août, j’ai pu faire Miss Morbihan 2011.
Arrivée à l’élection, j’ai été éblouie par toutes les filles qui se présentaient et je me disais que je n’avais aucune chance.
L’élection commence, le passage en robe de soirée commence, suivi du fameux passage en maillot de bain.
Lors des résultats, j’entends : « Notre nouvelle Miss Morbihan 2011 est la candidate s’étant présenter avec le Numero 8, Laura Rouarch. ».
Heureuse comme jamais, et voyant ma famille ayant les larmes aux yeux, je n’ai pu empêcher à mon tour de laisser les larmes couler, des larmes de joies, de bonheur et de fierté.
L’aventure continue alors pour moi, place à l’élection de Miss Bretagne qui avait lieu le mois suivant.
 
 
Le 28 Septembre 2011, c’est l’élection de Miss Bretagne et je portes le numéro 18.
Nous sommes 20 filles en concurrence pour le fameux titre régional.
Une superbe journée est passée entre les répétitions et les préparatifs (coiffage, maquillage).
La soirée commence et défile vite. La proclamation des résultats ne se fait pas attendre.
Sur 20 filles, moi qui n’est que 17 ans, je finis dans le Top 3.
Le public et le jury m’ont élue 2ème Dauphine de Miss Bretagne 2011.
 
 
Apres l’élection de Miss Bretagne, d’autres élections se sont enchaînées :
J’ai été élue Miss Nantes, en Novembre 2011.
J’ai ensuite été élue Miss Loire-Atlantique 2012 ; ce qui m’a qualifié à l’élection de Miss Bretagne 2012, pour la deuxième fois.
 
 
A Miss Bretagne 2012, j’ai encore fini 2ème Dauphine.
 
 
Ensuite, il s’est succédé les nouvelles écharpes :
1ère Dauphine Miss Route Adélie, en Septembre 2012.
Miss Val d’Ile U Classic, en Octobre 2012.
2ème Dauphine de Miss Armorique 2012, le 10 Novembre dernier.
 
 
A l’heure actuelle et à 19 ans, je détiens 10 écharpes et je peux dire que je suis très fière de moi et de mon parcours effectué. J’ai commencé les élections à mes 16 ans, comme quoi cela est possible, il faut juste bien se renseigner. Je vis un rêve éveillé, j’ai pu faire de magnifiques rencontres que ce soit avec les candidates ou des créateurs de mode.
Le monde des Miss m’a permis une ouverture sur divers horizons.
On peut me retrouver à diverses remises de prix lors des courses cyclistes, à des défilés de mode, etc…
 
 
Si cela n’était pas venu de ma maman ou de Laura Maurey, cela ne me serait certainement pas passée par la tête de faire les Miss. Et pourtant, maintenant, je n’arrêterais pour rien au monde. Cette sensation de bien-être et d’épanouissement lorsque l’on défile, on sourit pour montrer au public qu’on l’aime et non parce que l’on est « obligé » de sourire.
Les Miss ont certainement marqué un bon chapitre du livre de ma vie que je ne suis pas prête d’oublier. Je pense continuer jusqu’a ce que mon âge me le permettra et j’espère pouvoir un jours toucher mon rêve, celui de devenir la miss de ma région Bretagne.
 
 
A travers mon titre de Miss Morbihan, j’ai voulu en profiter pour apporter une aide auprès des pompiers du Morbihan, afin de récolter des fonds pour financer des instruments de musique pour la Bagad des pompiers du Morbihan.
 
A chaque remise de l’un de mes titres, c’est un déchirement, mais il faut bien céder sa place pour la beauté qui va prendre la relève de notre année de miss.
 
 
A côté des Miss, j’ai eu d’autres expériences. J’ai fais le casting pour l’émission Génération Mannequin, où j’ai été jusqu’a Paris en demi-finale, mais je n’ai pas participé à l’émission tv.
 
 
J’ai été également prise sur un casting via internet pour la marque de Bijoux Murat Paris.
Je me suis donc rendu sur Paris, l’été dernier. J’ai pu y faire un shooting et faire un reportage.
Je représentais le style « Fashion ».
 
 
J’ai défilé plusieurs fois pour le Trophée de Jeunes Créateurs de Mode, à Plouescat (Finistère) puis à Beauvoir-sur-Mer (Vendée), ainsi que pour BMW et Armor Lux, et pour des commerçants de diverses villes.
J’ai également fais quelques shooting, notamment pour le book d’une maquilleuse de chez Make-Up Forever, et pour le concours d’un jeune coiffeur.
 
 
J’ai fais des démarches auprès de différentes agences de mannequins sur Paris.
Des réponses d’abord positives mais lorsque j’ai rencontré les bookeurs des agences, toujours le même problème : « Il faudrait que tu habites sur Paris si tu veux faire carrière. ».
Or, mes études sont plus importantes car ce monde est éphemère.
Je garde la tête sur les épaules et ne perds pas mon premier rêve et objectif avant tout qui est celui d’être infirmière.
 
 
Si tout ce que j’ai fais était à refaire, je le referais sans aucunes hésitations peut-être en changeant certaines choses mais je le referais c’est certains.

 
 
 
 

 
 
Quels conseils aurais-tu à donner !?
 
Je conseille de croire en ses rêves quel qu’ils soient.
Il faut simplement se donner les moyens, certaines fois, afin d’y parvenir, mais cela en vaut largement le coup vu la réjouissance que cela nous apporte au final.
Même si on ne gagne pas dès la premiere élection comme pour moi : il faut fonder sur les échecs notre réussite. Ce n’est pas parcequ’on perds une élection qu’on va toutes les perdre.
Il faut y croire, et tout se passera mieux.
 
J’ai appris qu’il faut toujours avoir confiance en soi et garder la tête froide.
Le petit monde des Miss est pour moi : ma deuxième famille.

 
 
 
Merci pour cette interview.
 
 
 
Propos recueillis par Kristof’

 
 

 
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